Libération de Paucourt

Drapeau français
Drapeau français - © Pixabay

Commémoration - 80 ans...

Le 22 août 2024

Le 22 août 1944 Paucourt était libérée de la présence des envahisseurs par des troupes américaines épaulées par quelques résistants.

Lors de différents combats se déroulant en divers points de la commune, quelques habitants furent assassinés ou tués. (Lire en bas d'article)

En ce jour, 22 août 2024, 80 ans après ces faits, il est de notre devoir de nous souvenir.

Il est également de notre devoir que chacun a sa place lutte pour la liberté, la tolérance, le bien vivre ensemble, la fraternité…

Pour marquer cette journée :

  • la commune sera pavoisée
  • les cloches sonneront à 8 h 00, 12 h 00 et 18 h 00
  • un rassemblement aura lieu au monument aux morts à 18 h 00

Ceux qui souhaitent s’associer à ce moment peuvent mettre un drapeau ou un objet aux couleurs du drapeau national à leur fenêtre.

 

En lire plus sur la page  Les temps anciens de Paucourt / La vie à Paucourt dans les années 1930-1950 / L'année 1944 

“[…] Ce n’est que le 22 août 1944 que la guerre prit un tour tragique à Paucourt. Alors que les troupes américaines approchaient de Montargis par l’ouest, la garnison allemande avait entrepris d’évacuer la ville dans la nuit tout en maintenant une arrière-garde en forêt. Contre toute attente, un détachement américain avait contourné le massif forestier et arrivait par la route de Griselles. Beaucoup d’habitants vaquaient à leurs tâches quotidiennes lorsque vers 17 heures 30 deux officiers allemands en voiture demandèrent aux habitants de rentrer chez eux parce qu’un combat allait avoir lieu. Un char américain, parvenu près de l’église, détruit le véhicule entraînant la mort des deux officiers et l’incendie d’une ferme. D’autres soldats allemands trouvent la mort en quelques minutes. En même temps un drame, qui va endeuiller la commune, se déroule au Bout-d’en-Haut : un soldat américain est surpris par un soldat allemand qui le blesse puis vient l’achever sous les yeux de M. Pigoni et Mme Gladel, sa belle-mère. Celle-ci ne peut s’empêcher de marquer sa désapprobation. En réponse l’allemand la repousse dans la maison et lui lance une grenade mortelle. M. Pigoni qui s’était réfugié dans une chambre aura droit à une balle dans la jambe avant que les soldats U.S. n’abattent le meurtrier. Malgré les nombreux accrochages qui se sont produits en d’autres points, le décès de Mme Gladel fut le seul dans la population locale. Vingt-deux allemands trouvèrent la mort, beaucoup furent blessés ou faits prisonniers. Nous ignorons le nombre de victimes chez nos libérateurs. […]”                      - Michel Girardy -

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